Francis Schaeffer |
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Démission de la raison
Brève analyse des origines et des tendances de la pensée moderne
Francis A. Schaeffer
Maison de la Bible, 5e édition 1993, ISBN 2-8260-3262-3
Titre de l'original: Escape from Reason, © Intervarsity Press, Londres, 1968.
Préface des éditeurs
"Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous..." (Epître de Paul aux Romains 1:22)Dans cet ouvrage, F. A. Schaeffer dénonce les effets pervers et désastreux sur la culture et la société, d'une théologie prétendument chrétienne qui, niant la perdition totale de l'homme, l'exempte ainsi de son besoin absolu de la grâce de Dieu et de la nécessité de se soumettre sans réserve à la seigneurie divine du Fils et à l'autorité infaillible des Ecritures.
A partir de Thomas d'Aquin (XIIIe siècle), l'autorité concédée à la raison humaine va déclencher un processus révolutionnaire. Cela conduira tout d'abord à l'humanisme de la Renaissance, et, à plus long terme, à la destruction de l'homme, au suicide de la raison. En effet, l'exaltation de la raison – le rationalisme – prépare le naufrage du rationnel, mène à la folie.
Depuis la parution en anglais de ce brillant et vigoureux essai, le paysage culturel a bien sûr évolué. Toutefois la fuite dans l'irrationnel, ou vers un mysticisme sans fondement et sans contenu, s'est accentuée. Avec le Nouvel Age, la spiritualité contemporaine a même plongé dans l'occulte.
Nous sommes heureux de rééditer Démission de la raison. La traduction en a été entièrement retravaillée par Pierre Berthoud, doyen de la Faculté Libre de Théologie Réformée d'Aix-en-Provence, que nous remercions vivement de son importante contribution. Aujourd'hui, vingt-cinq ans après sa rédaction, le texte de F. A. Schaeffer a encore gagné en actualité et en pertinence.
La Maison de la Bible, 1993
Avant-propos de l'Auteur
Avant de se rendre dans un pays étranger pour un séjour prolongé, il convient d'en apprendre la langue. Cette connaissance n'est toutefois pas suffisante pour avoir des relations étroites avec ses habitants. Il faut aussi étudier leurs modes de penser afin de les comprendre et de communiquer avec eux. Telle est la situation de l'Eglise chrétienne qui a pour mission de communiquer autour d'elle les principes scripturaires et fondamentaux de sa foi.A toutes les époques, les chrétiens ont à faire face au même problème : comment s'exprimer de manière à être compris? Problème mal résolu si conscience n'est pas prise que la réalité environnante se modifie sans cesse et qu'il importe de connaître et de comprendre les modes de penser de chaque époque, comme aussi de chaque lieu et, plus encore, de chaque nation. Certaines caractéristiques de notre temps sont universelles. Je me propose de les analyser non pour satisfaire une curiosité purement intellectuelle, mais afin de montrer quelles sont les conséquences à tirer de leur juste évaluation.
D'aucuns s'étonneront, peut-être, de ce que j'ai choisi l'oeuvre de Thomas d'Aquin comme point de départ. Cependant pour comprendre la pensée moderne, il importe de la resituer historiquement et philosophiquement, et de se rappeler quels cheminements les modes de penser ont suivis. Alors seulement, il devient possible de préciser comment transmettre une vérité immuable dans un monde en perpétuel mouvement.
F.A. Schaeffer
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Dieu - Illusion ou réalité
Francis A. Schaeffer
Editions Kerygma, Aix-en-Provence, 1989, ISBN 2-905464-17-8
Le christianisme historique, le christianisme de Jésus et du Nouveau Testament, a-t-il quelque chose à dire à l'homme d'aujourd'hui?
Francis A. Schaeffer (1912-1984), un des grands penseurs chrétiens du 20ème siècle, le croit et le montre: la Bible propose une vision du monde, de l'homme et de Dieu qui répond, de façon satisfaisante, aux grandes interrogations du temps présent.
L'originalité et la perspicacité des analyses contenues dans le livre "Dieu, illusion ou réalité?" mettent bien en évidence les traits principaux de la culture moderne, et offrent au lecteur une perspective inédite, tout en lui lançant un défi.
Une dizaine de titres de Schaeffer ont déjà été traduits en français. "Dieu, illusion ou réalité?" revu par l'auteur et réédité en 1982 dans le monde anglophone constitue, en quelque sorte, une suite de "Démission de la raison".
Son actualité est étonnante, comme si Schaeffer venait de l'écrire!
L'oeuvre de Schaeffer est, en effet, originale et intéressante par la présentation qu'elle offre de la culture moderne, par le caractère prophétique de son propos et par ses prises de position en faveur de la foi biblique.
Comme conférencier auquel les grandes universités d'Europe et des Etats- Unis ont fait appel, Schaeffer a montré comment l'existentialisme était incapable de satisfaire les aspirations de l'être humain. En se plaçant sur le terrain de ses interlocuteurs, il a aidé beaucoup d'entre eux à cheminer et à percevoir l'illogisme et le caractère intenable de leur position. Ses analyses ont été publiées dans plus d'une vingtaine d'ouvrages majeurs (réunis dans cinq volumes publiés en anglais).
Comme prédicateur dans les Eglises et Communautés "évangéliques", Schaeffer a exhorté ses auditeurs à oser affronter les grands courants de pensée de leur époque, afin de faire preuve de plus de fidélité dans leur témoignage.
Comme communicateur dans sa communauté de l'Abri, en Suisse, il a accueilli de très nombreux jeunes de tous pays et a eu des discussions libres et franches avec tous ceux qui cherchaient des réponses sérieuses à leurs questions.
Schaeffer a eu le souci constant d'être conséquent avec sa foi dans tous les domaines de la réalité. Il a été l'instrument de la conversion à Jésus-Christ d'un grand nombre de personnes et il a su aider bien des chrétiens, jeunes et moins jeunes, désemparés par le choc de la modernité.
Une dizaine des ouvrages de Francis Schaeffer ont déjà été publiés en français. Dieu, illusion ou réalité? (titre anglais, The God who is there), que vous présente le présent livre des Editions Kerygma, est paru en 1968. Il constitue une sorte de suite à son premier livre, Démission de la raison (Ed. Maison de la Bible).
Malgré sa publication tardive en français, Dieu, illusion ou réalité frappe par l'actualité de ses analyses. On a peine à croire que ce livre a été écrit il y a plus de vingt ans, les quelques modifications apportées en 1982 étant minimes.
Dans l'ère post-moderne et anti-idéologique où nous sommes entrés, les problèmes fondamentaux qui ont jailli en 1968 demeurent: à savoir, principalement, celui du relativisme qui sévit partout. C'est pourquoi les analyses de Schaeffer n'ont rien perdu de leur fraîcheur et revêtent un caractère très pratique. Les chrétiens francophones ne manqueront pas d'apprécier la qualité de l'outil qui est ainsi mis à leur disposition pour les aider à lutter contre le courant permissif de notre temps. Ce courant, pour qui toutes les idées et tous les comportements se valent ou presque, s'est infiltré dans un grand nombre d'Eglises et de Communautés, y compris dans celles de la mouvance "évangélique".
Nous espérons que les lecteurs de ces pages en apprécieront l'à-propos et la force. S'il en est ainsi, tous ceux et toutes celles qui ont oeuvré pour leur publication s'en trouveront récompensés.
Paul Wells 2010
PRÉFACE
Francis Schaeffer, décédé en 1984 à l'âge de soixante-douze ans, est sans conteste un des grands penseurs chrétiens du 20e siècle à qui il a été peu rendu justice en raison de son appartenance, non au courant "moderniste" qu'il a analysé et évalué, mais au courant "évangélique" dont il a su également mettre en lumière les faiblesses.L'oeuvre de Schaeffer est, en effet, originale et intéressante par la présentation qu'elle offre de la culture moderne, par le caractère prophétique de son propos et par ses prises de position en faveur de la foi biblique.
Comme conférencier auquel les grandes universités d'Europe et des Etats- Unis ont fait appel, Schaeffer a montré comment l'existentialisme était incapable de satisfaire les aspirations de l'être humain. En se plaçant sur le terrain de ses interlocuteurs, il a aidé beaucoup d'entre eux à cheminer et à percevoir l'illogisme et le caractère intenable de leur position. Ses analyses ont été publiées dans plus d'une vingtaine d'ouvrages majeurs (réunis dans cinq volumes publiés en anglais).
Comme prédicateur dans les Eglises et Communautés "évangéliques", Schaeffer a exhorté ses auditeurs à oser affronter les grands courants de pensée de leur époque, afin de faire preuve de plus de fidélité dans leur témoignage.
Comme communicateur dans sa communauté de l'Abri, en Suisse, il a accueilli de très nombreux jeunes de tous pays et a eu des discussions libres et franches avec tous ceux qui cherchaient des réponses sérieuses à leurs questions.
Schaeffer a eu le souci constant d'être conséquent avec sa foi dans tous les domaines de la réalité. Il a été l'instrument de la conversion à Jésus-Christ d'un grand nombre de personnes et il a su aider bien des chrétiens, jeunes et moins jeunes, désemparés par le choc de la modernité.
Une dizaine des ouvrages de Francis Schaeffer ont déjà été publiés en français. Dieu, illusion ou réalité? (titre anglais, The God who is there), que vous présente le présent livre des Editions Kerygma, est paru en 1968. Il constitue une sorte de suite à son premier livre, Démission de la raison (Ed. Maison de la Bible).
Malgré sa publication tardive en français, Dieu, illusion ou réalité frappe par l'actualité de ses analyses. On a peine à croire que ce livre a été écrit il y a plus de vingt ans, les quelques modifications apportées en 1982 étant minimes.
Dans l'ère post-moderne et anti-idéologique où nous sommes entrés, les problèmes fondamentaux qui ont jailli en 1968 demeurent: à savoir, principalement, celui du relativisme qui sévit partout. C'est pourquoi les analyses de Schaeffer n'ont rien perdu de leur fraîcheur et revêtent un caractère très pratique. Les chrétiens francophones ne manqueront pas d'apprécier la qualité de l'outil qui est ainsi mis à leur disposition pour les aider à lutter contre le courant permissif de notre temps. Ce courant, pour qui toutes les idées et tous les comportements se valent ou presque, s'est infiltré dans un grand nombre d'Eglises et de Communautés, y compris dans celles de la mouvance "évangélique".
Nous espérons que les lecteurs de ces pages en apprécieront l'à-propos et la force. S'il en est ainsi, tous ceux et toutes celles qui ont oeuvré pour leur publication s'en trouveront récompensés.
Paul Wells 2010
Lire le livre complet ICI
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L'héritage du christianisme face au 21ème siècle
Francis A. Schaeffer
La Maison de la Bible, 2000, ISBN 2-8260-3369-7
"J'ai écrit ce livre avec l'espoir que la lumière puisse éclairer les caractéristiques essentielles de notre temps et que des solutions puissent être trouvées pour résoudre les innombrables problèmes auxquels nous sommes confrontés." (Francis A. Schaeffer)
Avec simplicité, Francis A. Schaeffer nous propose ici une analyse passionnante des sources de la pensée occidentale et des raisons de son déclin.
Il parcourt le monde des arts, de la philosophie, de la et de la science depuis l'époque gréco-romaine jusqu'à l'humanisme moderne et fait ressortir ce qui a façonné notre culture et notre vision du monde.
Un excellent ouvrage pour comprendre comment vivre et s'épanouir dans notre société.
Francis Schaeffer est décédé dans la paix du Seigneur à Rochester (Etats-Unis), le 15 mai 1984, des suites d'un cancer contre lequel il a lutté pendant sept ans.
Issu des milieux presbytériens évangéliques américains, il a eu un rayonnement qui a largement dépassé l'horizon du monde anglo-saxon, comme en témoigne la traduction de ses ouvrages en plusieurs langues. Nombreux sont ceux que son enseignement a touchés. Son approche de la foi chrétienne appelle à un retournement total, car elle s'adresse à l'homme tout entier. Aucune rupture n'est admise entre le spirituel, l'intellectuel et le psychologique. Si la vérité de Dieu interpelle et transforme tout l'être, elle éclaire aussi l'ensemble de la réalité créée ainsi que la cité des hommes. En fait, la pensée de F. Schaeffer se situe dans la mouvance réformée dont la philosophie a ce caractère englobant. Cependant, de par la souplesse de son approche, son audience s'est étendue à des milieux ecclésiastiques très variés. Il avait la confiance des «évangéliques» qui voyaient en lui un homme reconnaissant l'autorité et l'inerrance des Ecritures, et qui adhérait à la doctrine des apôtres. La force de ses convictions, son ouverture et sa culture suscitaient, en outre, le respect de ses «adversaires». C'était un homme habité par le sens de la vérité et de l'amour qui se donne sans compter. Il cherchait à convaincre et persuader tout en reconnaissant la dignité et le caractère unique de son interlocuteur.
Francis Schaeffer est né à Germantown (Pennsylvanie), en 1912, et a grandi dans un milieu familial ouvrier très modeste; rien ne le prédisposait à une vie d'étude et, encore moins, à une vocation pastorale. Au lycée, il s'intéressa à la philosophie grecque. C'est alors qu'il décida de lire la Bible, par souci d'honnêteté intellectuelle.
Lorsqu'il referma ce livre, il était devenu disciple du Christ. Il avait découvert dans la sagesse divine des réponses aux questions fondamentales de la vie, réponses qu'il n'avait trouvées nulle part ailleurs.
Ayant entrepris des études d'ingénieur, il prit la décision de préparer une licence de lettres à l'Université de Hampdon Sydney (Virginie). La philosophie et la psychologie furent ses matières de prédilection. C'est à cette époque qu'il rencontra Edith Seville, qu'il épousa par la suite. Fille de missionnaires en Chine, elle allait jouer un rôle essentiel dans le ministère qu'elle a partagé avec son mari. Ayant une vocation pastorale, F. Schaeffer entreprit ensuite des études de théologie dans les Facultés de Westminster et de Faith (Philadelphie). Il fut, en particulier, marqué par l'enseignement de J. Gresham Machen, par sa culture et par son approche de la foi chrétienne qui contrastait avec celle des milieux conservateurs qu'il avait fréquentés.
De 1938 à 1947, il fut pasteur en Pennsylvanie et dans le Missouri. Pendant l'été 1947, détaché par son Eglise, il voyagea dans toute l'Europe. Il y fut frappé par l'influence prépondérante de la théologie barthienne et par la faiblesse des Eglises évangéliques. Ce fut un tournant décisif. De 1948 à 1953, installés en Suisse, les Schaeffer circulèrent en Europe. Ils donnèrent de nombreuses conférences et furent particulièrement attentifs à l'instruction des enfants. Après un séjour de dix-sept mois en Amérique où ils rencontrèrent des difficultés, ils revinrent à Champéry (en Suisse), mais cette fois-ci sans le soutien de leur Eglise. Ayant dû quitter le Valais, canton catholique, ils fondèrent L'Abri, à Huémoz, dans un des plus beaux sites des Alpes vaudoises.
(Aujourd'hui, il existe des extensions aux Pays-Bas, en Angleterre, en Suède, aux Etats-Unis...)
Une famille, cellule de base de la société, est à l'origine de l'œuvre de L'Abri. (Note: Très rapidement, l'Abri devint une communauté de familles partageant la vision des Schaeffer.)
Cette communauté insignifiante est devenue très vite un lieu d'accueil, de réflexion et d'étude. On y vient volontiers. La chaleur d'un foyer uni et les discussions libres et intenses y contribuent pour beaucoup. Toute question honnête mérite une réponse honnête. Il n'y a pas de sujets tabous. On y parle de réalité, de vérité, de Dieu, de philosophie, de culture, de sciences exactes et de sciences humaines.
F. Schaeffer est à l'aise aussi bien avec l'incroyant en recherche, ou même hostile, qu'avec le chrétien désireux d'approfondir sa foi ou d'apprendre à mieux en témoigner. C'est dans ce creuset au sein de cette interaction permanente qu'il forge et approfondit sa pensée. Ce n'est pas un homme de cabinet, mais un homme de terrain. Remarquable prédicateur, conférencier recherché, il est redoutable dans la discussion sans pour autant séparer vérité et amour. Il écrit comme il parle, sans prendre le temps de polir son discours. Il vise à cerner d'emblée le cœur d'un débat ou les idées-forces d'une philosophie car, dit-il, «un homme est ce qu'il pense». Loin d'être superficiel, il fait preuve d'un discernement et d'une intuition intellectuels étonnants, malgré les quelques imprécisions qu'on peut rencontrer dans son oeuvre. En fait, son approche est plus synchronique que diachronique. Cela signifie que l'analyse qui conduit à telle conclusion ou à telle affirmation n'est pas toujours explicite. Le lecteur est invité à faire preuve d'imagination créative afin de saisir toute la richesse, la pertinence et la portée des différents aspects de sa synthèse.
Le Christ est Seigneur de l'existence tout entière. Pour F. Schaeffer, cela implique que Sa souveraineté s'étend aux domaines des arts, de la littérature, du cinéma, de la philosophie, des sciences, et ainsi de suite. Elle éclaire ensuite les responsabilités civiques du chrétien, ses engagements politiques, économiques et sociaux; elle implique le respect de la vie, don de Dieu, et par conséquent le refus de l'avortement, de l'infanticide et de l'euthanasie. Ces thèmes ont été traités dans une vingtaine d'ouvrages qui ont été publiés pour la plupart dès 1968, auxquels il faut ajouter la réalisation de trois films.
L'ensemble des écrits de F. et E. Schaeffer forme une unité. Les ouvrages qui abordent les questions philosophiques et culturelles côtoient les écrits qui exposent des thèmes bibliques et de spiritualité. Ils ont chacun leur importance dans l'ensemble de sa réflexion.
La trilogie Démission de la raison, Dieu, illusion ou réalité?, Dieu, ni silencieux ni lointain résume l'essentiel de l'analyse du philosophe chrétien sur les différentes facettes de la culture contemporaine et de ses origines historiques. Plus encore, elle évoque comment la révélation biblique s'est incarnée dans le terreau culturel pour l'irriguer et le transfigurer et comment elle demeure encore aujourd'hui une référence capitale. (Les 2 premiers titres se trouvent sur ce site).
Dans ce livre, L'héritage du christianisme face au XXIe siècle, Francis Schaeffer reprend l'analyse historique qu'il avait esquissée dans Démission de la raison. On y trouve aussi des recoupements avec Dieu, illusion ou réalité?. Mais cet ouvrage n'est pas une simple reprise, la documentation s'est enrichie, l'analyse est plus élaborée et la fresque historique commence avec la Rome antique et consacre tout un chapitre au Moyen Age.
La culture et la société occidentales sont entrées au XXe siècle dans une zone de turbulence. L'impact de la foi chrétienne sur la cité des hommes est insignifiant. L'héritage du Siècle des lumières est d'autant plus malmené qu'il a déçu. Nos contemporains sont inquiets car ils se trouvent brutalement confrontés à l'érosion de la société civile. Chaque fois qu'ils croient avoir trouvé un point d'appui, il s'avère que celui-ci n'est qu'illusoire car il est incapable de résister aux tempêtes qui emportent tout sur leur passage. Comme le dit si bien Guillebaud, «dans ces célébrations et ces performances quantifiées, dans ces complaisances pour le relativisme, dans cette fétichisation de l'individu désaffilié, une sonorité indéfinissable nous alarme comme un tocsin...» et «nous pressentons des formes nouvelles de domination, des inégalités faisant retour, un principe d'humanité qui fait naufrage». (Guillebaud, la Refondation du monde, Seuil 1999, p.10)
L'analyse de F. Schaeffer rejoint aussi celle du philosophe de Dijon Jean Brun, qui constate que nous sommes aujourd'hui devant le choix de la pourriture ou de la dictature. De tous côtés, les valeurs telles que le respect de la dignité humaine, l'universel, la raison, l'amour du prochain, la liberté, la justice et l'espérance sont menacées, pour ne pas dire bafouées. Il devient urgent de comprendre quel est notre héritage et comment les fondements mêmes de notre civilisation ont été ébranlés. Dans cette étude globalisante, F. Schaeffer nous aide à comprendre d'où nous venons, que nous sommes les héritiers à la fois de la pensée gréco-romaine et judéo- chrétienne.
Mais il pousse son analyse plus loin en démontrant que la profonde crise que l'Occident traverse est liée à l'abandon de la foi chrétienne historique. Elle est de nature spirituelle et elle est liée à une vision du monde horizontale qui n'a que faire de l'existence du Dieu infini et personnel que nous dévoile la Bible. Ce Dieu dont la Parole de vérité et de vie ne cesse de retentir et de nous inviter à vivre notre vocation d'hommes et de femmes sous le regard de notre ultime vis-à-vis.
On assiste depuis quelque temps – F. Schaeffer l'avait déjà noté dans les années 70 – à un retour du religieux, à une quête de la spiritualité qui va d'ailleurs de pair avec un désintérêt pour les choses de la cité. On peut se réjouir que nos contemporains prennent conscience de leurs besoins profonds. Mais il ne faut pas se tromper. En effet, il s'agit pour l'essentiel d'une spiritualité à la mesure de l'homme sans aucune référence à la transcendance telle qu'elle est définie selon la foi chrétienne. Cette démarche spirituelle a sa source en l'homme autonome ou dans le néopaganisme ambiant. Elle est de nature immanente. Elle est donc soit une invention humaine, soit l'expression de l'énergie de la vie ou encore l'irruption d'une force occulte.
Par contraste, l'homme réconcilié en Jésus-Christ est appelé à manifester la spiritualité dans tous les domaines de sa vie, individuelle et sociale. Le droit, la loyauté, la vérité et l'honnêteté en sont des caractéristiques essentielles. Le prophète Esaïe l'a fort bien compris, lorsqu'il dit:
Si, du milieu de toi, tu supprimes le joug de l'oppression, les gestes menaçants et les propos méchants, si tu donnes ton pain à celui qui a faim et si tu pourvois aux besoins de l'indigent, la lumière luira pour toi au milieu des ténèbres, et ton obscurité se changera pour toi en clarté de midi, et le Seigneur te guidera constamment, il te rassasiera dans les lieux arides et il te fortifiera. Tu seras comme un jardin bien arrosé, comme une source vive aux eaux intarissables. Esaïe 58:9-11
Il est urgent, aujourd'hui, de reconstruire la société civile à partir d'une vision du monde, de l'homme, du mal, du salut et des relations sociales qui se nourrit du terreau biblique, et ce sans pour autant renoncer à la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Proclamer l'Evangile permet d'«amener toute pensée captive à l'obéissance au Christ». C'est la condition pour que justice, bienveillante loyauté, sécurité et paix fleurissent dans la cité. Francis Schaeffer, grâce à cette analyse panoramique, nous fournit les moyens de comprendre l'évolution de notre civilisation et les courants qui l'ont traversée. Il nous aide à prendre du recul, à faire le bilan et à cerner les enjeux et les défis. Son plaidoyer vigoureux en faveur de la foi chrétienne historique nous rappelle que la foi en un Dieu créateur et rédempteur est le fondement indispensable à partir duquel «furent édifiées, entre autres, les notions de l'ordre et de la liberté dans les domaines social et culturel». Vingt-cinq ans après la première édition de ce livre, la perspective qu'il offre conserve toute son actualité et sa pertinence.
La postface a été rédigée par Udo Middelmann, gendre de Francis Schaeffer. Il a été son collaborateur pendant de nombreuses années à L'Abri. Il est aujourd'hui directeur de la Fondation F.A. Schaeffer, qui regroupe l'ensemble de son oeuvre. Il était bien placé pour prolonger la réflexion de l'auteur par rapport à l'évolution récente des mentalités contemporaines.
Pierre Berthoud,
doyen de la Faculté libre de théologie réformée d'Aix-en-Provence.
Préface: Un témoignage prophétique
Pierre Bethoud
Francis Schaeffer est décédé dans la paix du Seigneur à Rochester (Etats-Unis), le 15 mai 1984, des suites d'un cancer contre lequel il a lutté pendant sept ans.
Issu des milieux presbytériens évangéliques américains, il a eu un rayonnement qui a largement dépassé l'horizon du monde anglo-saxon, comme en témoigne la traduction de ses ouvrages en plusieurs langues. Nombreux sont ceux que son enseignement a touchés. Son approche de la foi chrétienne appelle à un retournement total, car elle s'adresse à l'homme tout entier. Aucune rupture n'est admise entre le spirituel, l'intellectuel et le psychologique. Si la vérité de Dieu interpelle et transforme tout l'être, elle éclaire aussi l'ensemble de la réalité créée ainsi que la cité des hommes. En fait, la pensée de F. Schaeffer se situe dans la mouvance réformée dont la philosophie a ce caractère englobant. Cependant, de par la souplesse de son approche, son audience s'est étendue à des milieux ecclésiastiques très variés. Il avait la confiance des «évangéliques» qui voyaient en lui un homme reconnaissant l'autorité et l'inerrance des Ecritures, et qui adhérait à la doctrine des apôtres. La force de ses convictions, son ouverture et sa culture suscitaient, en outre, le respect de ses «adversaires». C'était un homme habité par le sens de la vérité et de l'amour qui se donne sans compter. Il cherchait à convaincre et persuader tout en reconnaissant la dignité et le caractère unique de son interlocuteur.
Francis Schaeffer est né à Germantown (Pennsylvanie), en 1912, et a grandi dans un milieu familial ouvrier très modeste; rien ne le prédisposait à une vie d'étude et, encore moins, à une vocation pastorale. Au lycée, il s'intéressa à la philosophie grecque. C'est alors qu'il décida de lire la Bible, par souci d'honnêteté intellectuelle.
Lorsqu'il referma ce livre, il était devenu disciple du Christ. Il avait découvert dans la sagesse divine des réponses aux questions fondamentales de la vie, réponses qu'il n'avait trouvées nulle part ailleurs.
Ayant entrepris des études d'ingénieur, il prit la décision de préparer une licence de lettres à l'Université de Hampdon Sydney (Virginie). La philosophie et la psychologie furent ses matières de prédilection. C'est à cette époque qu'il rencontra Edith Seville, qu'il épousa par la suite. Fille de missionnaires en Chine, elle allait jouer un rôle essentiel dans le ministère qu'elle a partagé avec son mari. Ayant une vocation pastorale, F. Schaeffer entreprit ensuite des études de théologie dans les Facultés de Westminster et de Faith (Philadelphie). Il fut, en particulier, marqué par l'enseignement de J. Gresham Machen, par sa culture et par son approche de la foi chrétienne qui contrastait avec celle des milieux conservateurs qu'il avait fréquentés.
De 1938 à 1947, il fut pasteur en Pennsylvanie et dans le Missouri. Pendant l'été 1947, détaché par son Eglise, il voyagea dans toute l'Europe. Il y fut frappé par l'influence prépondérante de la théologie barthienne et par la faiblesse des Eglises évangéliques. Ce fut un tournant décisif. De 1948 à 1953, installés en Suisse, les Schaeffer circulèrent en Europe. Ils donnèrent de nombreuses conférences et furent particulièrement attentifs à l'instruction des enfants. Après un séjour de dix-sept mois en Amérique où ils rencontrèrent des difficultés, ils revinrent à Champéry (en Suisse), mais cette fois-ci sans le soutien de leur Eglise. Ayant dû quitter le Valais, canton catholique, ils fondèrent L'Abri, à Huémoz, dans un des plus beaux sites des Alpes vaudoises.
(Aujourd'hui, il existe des extensions aux Pays-Bas, en Angleterre, en Suède, aux Etats-Unis...)
Une famille, cellule de base de la société, est à l'origine de l'œuvre de L'Abri. (Note: Très rapidement, l'Abri devint une communauté de familles partageant la vision des Schaeffer.)
Cette communauté insignifiante est devenue très vite un lieu d'accueil, de réflexion et d'étude. On y vient volontiers. La chaleur d'un foyer uni et les discussions libres et intenses y contribuent pour beaucoup. Toute question honnête mérite une réponse honnête. Il n'y a pas de sujets tabous. On y parle de réalité, de vérité, de Dieu, de philosophie, de culture, de sciences exactes et de sciences humaines.
F. Schaeffer est à l'aise aussi bien avec l'incroyant en recherche, ou même hostile, qu'avec le chrétien désireux d'approfondir sa foi ou d'apprendre à mieux en témoigner. C'est dans ce creuset au sein de cette interaction permanente qu'il forge et approfondit sa pensée. Ce n'est pas un homme de cabinet, mais un homme de terrain. Remarquable prédicateur, conférencier recherché, il est redoutable dans la discussion sans pour autant séparer vérité et amour. Il écrit comme il parle, sans prendre le temps de polir son discours. Il vise à cerner d'emblée le cœur d'un débat ou les idées-forces d'une philosophie car, dit-il, «un homme est ce qu'il pense». Loin d'être superficiel, il fait preuve d'un discernement et d'une intuition intellectuels étonnants, malgré les quelques imprécisions qu'on peut rencontrer dans son oeuvre. En fait, son approche est plus synchronique que diachronique. Cela signifie que l'analyse qui conduit à telle conclusion ou à telle affirmation n'est pas toujours explicite. Le lecteur est invité à faire preuve d'imagination créative afin de saisir toute la richesse, la pertinence et la portée des différents aspects de sa synthèse.
Le Christ est Seigneur de l'existence tout entière. Pour F. Schaeffer, cela implique que Sa souveraineté s'étend aux domaines des arts, de la littérature, du cinéma, de la philosophie, des sciences, et ainsi de suite. Elle éclaire ensuite les responsabilités civiques du chrétien, ses engagements politiques, économiques et sociaux; elle implique le respect de la vie, don de Dieu, et par conséquent le refus de l'avortement, de l'infanticide et de l'euthanasie. Ces thèmes ont été traités dans une vingtaine d'ouvrages qui ont été publiés pour la plupart dès 1968, auxquels il faut ajouter la réalisation de trois films.
L'ensemble des écrits de F. et E. Schaeffer forme une unité. Les ouvrages qui abordent les questions philosophiques et culturelles côtoient les écrits qui exposent des thèmes bibliques et de spiritualité. Ils ont chacun leur importance dans l'ensemble de sa réflexion.
La trilogie Démission de la raison, Dieu, illusion ou réalité?, Dieu, ni silencieux ni lointain résume l'essentiel de l'analyse du philosophe chrétien sur les différentes facettes de la culture contemporaine et de ses origines historiques. Plus encore, elle évoque comment la révélation biblique s'est incarnée dans le terreau culturel pour l'irriguer et le transfigurer et comment elle demeure encore aujourd'hui une référence capitale. (Les 2 premiers titres se trouvent sur ce site).
Dans ce livre, L'héritage du christianisme face au XXIe siècle, Francis Schaeffer reprend l'analyse historique qu'il avait esquissée dans Démission de la raison. On y trouve aussi des recoupements avec Dieu, illusion ou réalité?. Mais cet ouvrage n'est pas une simple reprise, la documentation s'est enrichie, l'analyse est plus élaborée et la fresque historique commence avec la Rome antique et consacre tout un chapitre au Moyen Age.
La culture et la société occidentales sont entrées au XXe siècle dans une zone de turbulence. L'impact de la foi chrétienne sur la cité des hommes est insignifiant. L'héritage du Siècle des lumières est d'autant plus malmené qu'il a déçu. Nos contemporains sont inquiets car ils se trouvent brutalement confrontés à l'érosion de la société civile. Chaque fois qu'ils croient avoir trouvé un point d'appui, il s'avère que celui-ci n'est qu'illusoire car il est incapable de résister aux tempêtes qui emportent tout sur leur passage. Comme le dit si bien Guillebaud, «dans ces célébrations et ces performances quantifiées, dans ces complaisances pour le relativisme, dans cette fétichisation de l'individu désaffilié, une sonorité indéfinissable nous alarme comme un tocsin...» et «nous pressentons des formes nouvelles de domination, des inégalités faisant retour, un principe d'humanité qui fait naufrage». (Guillebaud, la Refondation du monde, Seuil 1999, p.10)
L'analyse de F. Schaeffer rejoint aussi celle du philosophe de Dijon Jean Brun, qui constate que nous sommes aujourd'hui devant le choix de la pourriture ou de la dictature. De tous côtés, les valeurs telles que le respect de la dignité humaine, l'universel, la raison, l'amour du prochain, la liberté, la justice et l'espérance sont menacées, pour ne pas dire bafouées. Il devient urgent de comprendre quel est notre héritage et comment les fondements mêmes de notre civilisation ont été ébranlés. Dans cette étude globalisante, F. Schaeffer nous aide à comprendre d'où nous venons, que nous sommes les héritiers à la fois de la pensée gréco-romaine et judéo- chrétienne.
Mais il pousse son analyse plus loin en démontrant que la profonde crise que l'Occident traverse est liée à l'abandon de la foi chrétienne historique. Elle est de nature spirituelle et elle est liée à une vision du monde horizontale qui n'a que faire de l'existence du Dieu infini et personnel que nous dévoile la Bible. Ce Dieu dont la Parole de vérité et de vie ne cesse de retentir et de nous inviter à vivre notre vocation d'hommes et de femmes sous le regard de notre ultime vis-à-vis.
On assiste depuis quelque temps – F. Schaeffer l'avait déjà noté dans les années 70 – à un retour du religieux, à une quête de la spiritualité qui va d'ailleurs de pair avec un désintérêt pour les choses de la cité. On peut se réjouir que nos contemporains prennent conscience de leurs besoins profonds. Mais il ne faut pas se tromper. En effet, il s'agit pour l'essentiel d'une spiritualité à la mesure de l'homme sans aucune référence à la transcendance telle qu'elle est définie selon la foi chrétienne. Cette démarche spirituelle a sa source en l'homme autonome ou dans le néopaganisme ambiant. Elle est de nature immanente. Elle est donc soit une invention humaine, soit l'expression de l'énergie de la vie ou encore l'irruption d'une force occulte.
Par contraste, l'homme réconcilié en Jésus-Christ est appelé à manifester la spiritualité dans tous les domaines de sa vie, individuelle et sociale. Le droit, la loyauté, la vérité et l'honnêteté en sont des caractéristiques essentielles. Le prophète Esaïe l'a fort bien compris, lorsqu'il dit:
Si, du milieu de toi, tu supprimes le joug de l'oppression, les gestes menaçants et les propos méchants, si tu donnes ton pain à celui qui a faim et si tu pourvois aux besoins de l'indigent, la lumière luira pour toi au milieu des ténèbres, et ton obscurité se changera pour toi en clarté de midi, et le Seigneur te guidera constamment, il te rassasiera dans les lieux arides et il te fortifiera. Tu seras comme un jardin bien arrosé, comme une source vive aux eaux intarissables. Esaïe 58:9-11
Il est urgent, aujourd'hui, de reconstruire la société civile à partir d'une vision du monde, de l'homme, du mal, du salut et des relations sociales qui se nourrit du terreau biblique, et ce sans pour autant renoncer à la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Proclamer l'Evangile permet d'«amener toute pensée captive à l'obéissance au Christ». C'est la condition pour que justice, bienveillante loyauté, sécurité et paix fleurissent dans la cité. Francis Schaeffer, grâce à cette analyse panoramique, nous fournit les moyens de comprendre l'évolution de notre civilisation et les courants qui l'ont traversée. Il nous aide à prendre du recul, à faire le bilan et à cerner les enjeux et les défis. Son plaidoyer vigoureux en faveur de la foi chrétienne historique nous rappelle que la foi en un Dieu créateur et rédempteur est le fondement indispensable à partir duquel «furent édifiées, entre autres, les notions de l'ordre et de la liberté dans les domaines social et culturel». Vingt-cinq ans après la première édition de ce livre, la perspective qu'il offre conserve toute son actualité et sa pertinence.
La postface a été rédigée par Udo Middelmann, gendre de Francis Schaeffer. Il a été son collaborateur pendant de nombreuses années à L'Abri. Il est aujourd'hui directeur de la Fondation F.A. Schaeffer, qui regroupe l'ensemble de son oeuvre. Il était bien placé pour prolonger la réflexion de l'auteur par rapport à l'évolution récente des mentalités contemporaines.
Pierre Berthoud,
doyen de la Faculté libre de théologie réformée d'Aix-en-Provence.
Lire le livre complet ICI
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La vraie spiritualité
Francis A. Schaeffer
La Maison de la Bible, 1997, ISBN 2-8260-3322-0
Souhaitez-vous donner une dimension spirituelle à votre vie?
Aspirez-vous à un épanouissement personnel qui vous permette de vous "réaliser" et d'échapper au rouleau compresseur de la banalité ou des soucis quotidiens?
Comment atteindre ce but, comment ne pas se tromper? Seul ce qui est vrai sur Dieu et sur vous est la réponse.
Francis Schaeffer a consacré sa vie à répondre à ces questions posées par des jeunes et des moins jeunes venus, très nombreux, pour le rencontrer au centre de l'Abri, à Huémoz en Suisse.
Cette expérience lui a permis d'écrire ce livre sur la vraie spiritualité. II y montre qu'il existe une spiritualité, profonde et rayonnante, qui répond à nos besoins. Cette spiritualité n'est pas une manipulation, car elle nous libère et nous introduit dans une vraie relation avec Dieu.
Nous avons repris le titre anglais, True Spirituality, plutôt que le titre donné à la version française, Libérés par l'Esprit.
La version française datant de 1997, vous y trouverez quelques mentions telles "la fin du 20e siècle", mais le livre n'a rien perdu de son actualité pour autant.
Les vérités fondamentales de la Bible sont alors méprisées voire annihilées. Dans cet environnement ambiant, les chrétiens sont déboussolés et perdent parfois leurs repères. Cela se traduit peu à peu par une méconnaissance des vérités bibliques avec toutes ses fâcheuses conséquences, à savoir la relativisation des doctrines fondamentales du salut. Notre spiritualité risque de dévier et d'être influencée par ce courant dominant...
Francis Schaeffer, l'un des plus grands penseurs chrétiens du XXe siècle, nous rappelle les éléments fondamentaux de la foi chrétienne. Pour lui, il est nécessaire de replacer la mort et la résurrection de Christ au centre de toute vie authentiquement chrétienne. C'est le point de départ pour une véritable libération de la personne par l'Esprit. Avec Christ, le croyant vit désormais une vie chrétienne faite de plénitude et d'amour et toutes ses relations spirituelles, humaines, personnelles sont radicalement transformées. Pour cela, il est absolument indispensable de recentrer sa vie spirituelle sur le Dieu trois fois saint, source de bonheur et de vie éternelle.
Libérés par l'Esprit, (Vraie Spiritualité) un livre facile à lire et cependant dense, sera pour chacune et chacun un rappel salutaire à vivre une existence chrétienne à la gloire du Dieu créateur, Sauveur et Seigneur.
Paul Ranc
Auteur, enseignant et conférencier
Préface
Depuis toujours, l'homme a été à la recherche d'une vraie spiritualité susceptible de lui apporter libération spirituelle et guérison intérieure. Cette démarche, ou plutôt cet effort désespéré de l'homme, ne peut aboutir qu'à une impasse. En effet, le naturalisme, cette redoutable philosophie humaniste, induit l'homme dans une fausse spiritualité. Cette pensée dominante est la cause du rejet du message biblique par l'immense majorité de nos semblables.Les vérités fondamentales de la Bible sont alors méprisées voire annihilées. Dans cet environnement ambiant, les chrétiens sont déboussolés et perdent parfois leurs repères. Cela se traduit peu à peu par une méconnaissance des vérités bibliques avec toutes ses fâcheuses conséquences, à savoir la relativisation des doctrines fondamentales du salut. Notre spiritualité risque de dévier et d'être influencée par ce courant dominant...
Francis Schaeffer, l'un des plus grands penseurs chrétiens du XXe siècle, nous rappelle les éléments fondamentaux de la foi chrétienne. Pour lui, il est nécessaire de replacer la mort et la résurrection de Christ au centre de toute vie authentiquement chrétienne. C'est le point de départ pour une véritable libération de la personne par l'Esprit. Avec Christ, le croyant vit désormais une vie chrétienne faite de plénitude et d'amour et toutes ses relations spirituelles, humaines, personnelles sont radicalement transformées. Pour cela, il est absolument indispensable de recentrer sa vie spirituelle sur le Dieu trois fois saint, source de bonheur et de vie éternelle.
Libérés par l'Esprit, (Vraie Spiritualité) un livre facile à lire et cependant dense, sera pour chacune et chacun un rappel salutaire à vivre une existence chrétienne à la gloire du Dieu créateur, Sauveur et Seigneur.
Paul Ranc
Auteur, enseignant et conférencier
Lire le livre complet en français ICI
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Les grands thèmes de la Bible
Les structures essentielles de la pensée biblique en 25 études
Francis A. Schaeffer
La Maison de la Bible, 1974, ISBN 2-8260-4502-4
Ces vingt-cinq leçons font ressortir la cohésion des structures d'enseignement de la Bible. Le lecteur y trouve un guide pratique pour l'étude systématique des textes bibliques dans leurs rapports avec le plan d'ensemble.
Le centre d'accueil "l'Abri" à Huémoz, en Suisse - dont Francis A. Schaeffer a été le fondateur et directeur durant de nombreuses années - reçoit de nombreux jeunes du monde entier qui sont à la recherche de réponses aux questions fondamentales de la vie et de solutions vraies pour leurs problèmes philosophiques et théologiques.
L'étude de la pensée biblique, selon une méthode rigoureuse, répond aux besoins les plus variés et les plus profonds de la personne humaine.
Lire le livre complet en français ICI
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